Le chorégraphe Salia Sanou retrace l’histoire du peuple afro-américain en créant une « comédie dansée » qui mélange joyeusement la danse, le chant et la musique. Cette « presque » comédie musicale s’inspire du fameux discours de Martin Luther King « I have a dream ». Danseuses, danseurs ou chanteuses, les douze artistes composent une série de tableaux tous plus saisissants les uns que les autres qui racontent la lutte pour l’émancipation des corps noirs. De la danse frénétique des années 1920 à la rage du krump d’aujourd’hui, du gospel au funk, toute la salle finit par se lever sur le fameux Sex Machine de James Brown.